Présentation du syndicat

Présentation

Le syndicat a pour objet l’assainissement des bassins tributaires de la Moyenne-Alzette, de l’Attert, de l’Eisch et de la Mamer.

De cet objet découlent les obligations suivantes:

  • la construction, l’entretien et l’exploitation de stations d’épuration biologiques et mécaniques,
  • l’autocontrôle analytique de ces stations,
  • la construction, l’entretien et l’exploitation des collecteurs d’égout principaux avec leurs ouvrages annexes tels que déversoirs d’orage, bassins de pollution (RUB), stations de pompage et ouvrages spéciaux,
  • la surveillance télé-informatique des stations d’épuration et des équipements de collecte,
  • les services de permanence et de dépannage,

l’assistance technique et le conseil aux communes-membres

Historique

Si des systèmes d’assainissement existent depuis l’antiquité, leur objectif a d’abord été d’améliorer la salubrité des agglomérations, en évacuant le plus rapidement possible des eaux usées vers le milieu naturel.

A cet objectif sanitaire s’est ajouté, vers la fin du XIXe siècle un souci de limiter la pollution résultant de ces rejets. Si l’on excepte les épandages existant à l’aval de quelques villes, les premières stations d’épuration furent mises en service dans la région de Londres vers 1860. A cette époque, des travaux sur l’épuration se sont également développés en Allemagne, en Russie, en France etc.. Les premiers traitements utilisés étaient physico-chimiques : décantation primaire avec adjonction de chaux, puis de chlorure ferrique. Les techniques anciennes d’épandage des eaux usées ont permis de travailler sur le rôle épuratoire du sol, et ont amené à la mise au point des lits bactériens. Les premiers essais sur l’épuration par aération des eaux furent voués à l’échec : les quantités d’air nécessaire étaient très importantes par rapport au résultat obtenu. Mais, en 1914, en Angleterre, Arden et Lockett découvrirent qu’en mettant l’eau usée en contact avec la boue résultant d’expériences précédentes, on augmentait considérablement la capacité de traitement : la technique des boues activées était née.

Au Grand-Duché de Luxembourg les premières stations d’épuration datent de l’époque après la première guerre mondiale. Elles étaient principalement fondées sur la décantation primaire. Ainsi la construction de la station d’épuration mécanique de Beggen pour la Ville de Luxembourg, dimensionnée pour 40.000 EH, fut réalisée en 1920, suivie par celles d’Esch- Schifflange et de Gasperich dans les années trente. Après la deuxième guerre mondiale, ce système d’épuration a été propagé à de nombreuses collectivités de la campagne. Les premières stations d’épuration biologiques remontent aux années soixante, dont celles de Clemency (1967) et Mersch (1969), appartenant au Sidero.

Les tendances de l’épuration, depuis les années 90 jusqu’à cette date sont marquées par :

Une volonté de généraliser le traitement secondaire (bioloque) : c’est l’objectif de la Directive européenne du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires, transmise en droit national par le règlement grand-ducal du 13 mai 1994, qui fixe une obligation d’équiper les agglomérations de plus de 2.000 EH avant le 31 décembre 2005 ;

L’obligation selon la Directive européenne précitée de traiter les eaux résiduaires des agglomérations de plus de 10.000 EH au moyen de techniques d’épuration comprenant en outre une phase d’élimination des nutriments azotés et phosphorés ;

L’intention d’adapter le système d’assainissement dans son ensemble aux exigences du milieu récepteur (cf. article 15 de la loi du 29.07.1993 concernant la protection et la gestion de l’eau).

Dernière modification le 01.03.2022
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